Damien JOUILLEROT

En quelques mots...

Damien JOUILLEROT

Issu d'une famille d'horlogers, Damien Jouillerot, né à Besançon, est le benjamin d'une fratrie de quatre enfants. Il grandit à Frambouhans, petit village de Franche-Comté[1]. Élève en difficulté scolaire, il est orienté par son père vers un apprentissage en boulangerie alors qu'il se passionne pour le dessin et rêve de devenir dessinateur de bande dessinée.

CarrièreModifier
C'est au culot qu'il a commencé sa carrière au cinéma. Gérard Jugnot en repérage dans le Haut-Doubs, pour le tournage de son film Monsieur Batignole, cherche un adolescent aux cheveux bruns et aux yeux bleus. Le jeune Damien, 16 ans à l'époque, est blond aux yeux marron : « Pas grave répond-il à Jugnot, je me couperai les cheveux et je mettrai des lentilles ». Sa ténacité paye et il est engagé.

Débute ainsi un parcours qui s'annonce prometteur. Il travaille sous la direction de Jean Becker (Effroyables Jardins), Alain Chabat (RRRrrrr!!!) ou Michael Haneke (Amour). Des films qui lui permettent de croiser des vedettes comme Jacques Villeret, André Dussollier, Gérard Depardieu, Jean Rochefort, Jean-Louis Trintignant, Emmanuelle Riva et Isabelle Huppert.

Dans Les Fautes d'orthographe il joue le personnage principal, celui d'un élève de quinze ans mais qui en paraît treize, fils du proviseur interprété par Olivier Gourmet et de la directrice du pensionnat Carole Bouquet, où, contraint pour la première fois de dormir au dortoir comme tout le monde, mais considéré comme privilégié, il est humilié par les autres élèves et doit se révolter pour s'affirmer dans ce film sur le mal-être adolescent inspiré par la jeunesse de son réalisateur Jean-Jacques Zilbermann. Un rôle qui lui vaut en 2005, le prix du meilleur espoir masculin à la 10e cérémonie des prix Lumières et une nomination pour le César du meilleur espoir masculin[2].

Acteur dans plusieurs courts-métrages, il écrit et réalise Machin en 2012[3].

Pour la télévision, il apparaît dans l’adaptation du roman de Jules Renard, Poil de carotte, dirigée par Richard Bohringer. Puis il partage l’affiche avec Michel Serrault dans L'Affaire Dominiciet incarne des personnages historiques comme le Dauphin dans Jeanne Poisson, marquise de Pompadour, le Prince de Conti dans La Reine et le Cardinal et Louis XVI dans la série américaine John Adams. Son nom est également associé à de nombreuses séries télévisées : Famille d'accueil, PJ, Temps mort, No Limit et Baron noir.

On le voit aussi au théâtre dans des pièces comme L'Homme, la bête et la vertu de Luigi Pirandello, La Maison du lac[4] avec Jean Piat et Maria Pacôme, Le Carton mis en scène par Arthur Jugnot et Angèle[5] de Marcel Pagnol.

En juillet 2016, sous le pseudonyme de Gibus, il publie un livre Les Crobards d'amour[6] aux éditions Akinomé, un recueil de 200 de ses plus beaux croquis ayant l'amour pour fil rouge.

En mai 2017, à nouveau sous le pseudo de Gibus, sort son deuxième livre : Paname d'amour. Cette fois-ci, c'est un hommage à la ville de Paris, toujours en « crobards », bien entendu.

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